DESO

Il s’appelle Émile Desaulniers, mais sa créativité s’éclate sous le nom de DESO.  Il a 23 ans.

En début de carrière, Deso s’est rapidement distingué sur le plan international en se faufilant parmi les cent demi-finalistes (tous médiums confondus) du concours international Art box projects Zurich 1.0, à l’été 2019.   De plus, au printemps 2020, il a remporté le concours L’art de la relève, par la Galerie Québec Art.

Avec son style et ses techniques uniques, il peint des personnages surprenants et texturés, et des villes animées, bondées d’immeubles tous plus colorés et saugrenus les uns que les autres.  Ses édifices aux formes asymétriques sont intégrés dans une composition dynamique, et de laquelle émerge une vie urbaine qu’on devine grouillante.

Ayant d’abord commencé à peindre à l’acrylique traditionnelle, Deso s’est vite tourné vers la peinture à l’aérosol, la superposant avec d’autres médiums, obtenant ainsi des réactions de la matière, pour un résultat étonnant.  En constante recherche d’originalité, DESO fabrique maintenant certains mélanges de peinture, et intègre à ses œuvres divers matériaux qu’il récupère.

Bien que son atelier soit très bien garni, il peint avec ce qu’il a sous la main, ou plutôt, ce qu’il trouve le plus pratique : ses mains, un couteau, un coton-tige, un tournevis, une règle.  Il superpose les couches d’acrylique, de latex, d’aérosol, ou de ses mélanges maison.  Il intègre du carton, du papier, des boutons, des vieilles clés, du tissu, ou des plastiques, ou autres rebus qui l’inspirent.  Puis il gratte, il colle, il sculpte, il dessine, donnant ainsi la vie à ses personnages, et à ses bâtiments superposés.

Au-delà de la composition, la force de ses toiles réside dans cette superposition de couches de matière, pour obtenir un résultat d’une texture unique, en trois dimensions.