Sekaric, Dragan

Au début des années 1990, au déclenchement de la guerre civile de Bosnie, il abandonne sa carrière d’architecte et déménage en Italie pour étudier le sfumato, ce qui est plus tard devenu sa grande contribution à l’art. Le journaliste canadien Ralph Benmergui a d’ailleurs qualifié le style sfumato de Dragan comme du réalisme magique en association à la littérature de Garcia Marquez. Ses tableaux racontent des histoires à propos de vraies personnes, mais d’un point de vue subjectif ou magique. Les parapluies représentent le désir de l’artiste de protéger les gens, alors que son étreinte exprime le besoin d’amour et de confort qui existe dans notre monde mouvementé.

En 1996, Dragan participe à une exposition de groupe à Montréal, mais il est incapable de retourner en Italie dû à des problèmes de passeport. Il gagne sa vie en peignant des scènes du Vieux Montréal, mais une nouvelle relation le fait déménager à Toronto où il vit et peint à temps plein depuis 2000.

Les tableaux de Dragan ont été présentés dans des expositions solo au Canada, aux États-Unis, à Cuba, en Italie et en Yougoslavie, et dans des expositions de groupe au Toronto Artist Project, au Art Marbella en Espagne et aux États-Unis au Art Expo de New York, au Art San Diego et au Spectrum de Miami. Dragan Sekaric Shex a remporté le premier prix de peinture à l’huile en 2003 et 2004 à Toronto. En 2015, il a gagné le Solo Award de l’Art Expo de New York et en 2019 il a été choisi comme l’un des cinq meilleurs artistes au Art Expo de New York par le magazine NY CultureBeat.