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ARTISTE
Julia Lucich
La première partie de ma vie professionnelle s’est déroulée dans l’administration publique, après des études supérieures en sociologie/criminologie.
Fascinée par le portrait, j’ai commencé à peindre en 1980. Je regardais alors des portraits et je me disais « je peux faire ça ». J’ai cherché un professeur et j’ai eu la chance d’être sous la tutelle du maître portraitiste Bob Gerbracht. Les enseignements de Bob étaient au pastel, un médium que j’ai immédiatement adopté pour son dynamisme et sa spontanéité.
Tout en travaillant dans un style figuratif, j’ai remarqué que la couleur avait la capacité d’influencer la puissance et l’impact d’une peinture. En 1995, j’ai travaillé sur un tableau de girafes dont les formes et les contours étonnants semblaient se prêter à une approche extravagante. J’ai choisi d’introduire des couleurs totalement en dehors de la gamme normale, et le résultat était d’une fantaisie inattendue. Cette peinture a donné naissance à la série Party Animal à laquelle mon art est le plus souvent associé.
Alors que je continue à peindre des thèmes « traditionnels » (c’est-à-dire des portraits, des natures mortes, des paysages), les Party Animals restent une force irrésistible. Ils sont destinés à transcender le genre de « l’art de la faune » et à plaire à tous ceux qui regardent en dehors des sentiers battus.
Je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’attribuer un « sens intérieur » à une peinture… une partie du plaisir de créer consiste à permettre aux spectateurs de trouver une connexion pour eux-mêmes. En vérité, je suis souvent incapable d’expliquer pourquoi une image particulière me saisit et me pousse à la traduire en peinture. Souvent, c’est un simple jeu de lumière… parfois c’est l’aspect dramatique ou narratif d’une composition. Dans tous les cas, ce qui me pousse à peindre est invariablement quelque chose qui a un élément positif… la fantaisie, la dignité, la décence. Je n’ai aucun intérêt à promouvoir ou à contribuer à l’angoisse ou au chagrin à travers mon travail… il y en a assez dans le monde sans en ajouter. Je choisis de peindre ce qui me donne de la joie et j’espère que cela créera la même chose pour les autres.